Les élections approchant à grand pas, quels seront les candidats prêts à faire bouger les choses ?

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Alors que nous faisons face à une demande croissante en électricité depuis plusieurs décennies et que cette augmentation va se poursuivre dans les années à venir, la production d’énergie est devenue une préoccupation majeure.

Les enjeux sont de taille, puisque les sources de production actuelles et futures devront à la fois être en mesure de répondre à la demande, tout en respectant les engagements environnementaux et la limitation des émissions de gaz à effet de serre.

Bien que le nucléaire, l’hydraulique, le solaire ainsi que l’éolien aient su trouver leur place au sein du mix énergétique, la géothermie profonde pour la production d’électricité en est la grande oubliée.

Méconnue et pratiquement inexistante en métropole (seulement 1.5MWe à Soultz sous forêt), la géothermie profonde permet pourtant de produire de grandes quantités d’électricité sans émission de CO2, de manière non-intermittente et durable, comme c’est déjà le cas par exemple, en Guadeloupe avec la centrale de Bouillante (15 MW).

Alors que les besoins sont conséquents, et la ressource présente sous nos pieds, la France fait le choix de s’affranchir de cette énergie renouvelable.
Pourtant le constat est sans appel, les moyens de production actuels et futurs (malgré la construction de 6 nouveaux réacteurs nucléaires et de nombreux projets éoliens) ne suffiront pas à répondre au besoin en électricité, et le risque de pénurie est réel.

Il est vrai que les récents évènements en Alsace ne jouent pas en notre faveur, mais ils rappellent que le développement de cette énergie exige de réelles compétences techniques et le respect des bonnes pratiques. A ce jour, la géothermie profonde à travers le monde représente une puissance installée de 15600 MWe, et les premières centrales ont plus de 80 ans. La technologie est connue et maîtrisée, tout comme les risques (telle que la sismicité induite) qui peuvent être appréhendés, afin d’en réduire l’occurrence et les conséquences éventuelles.

Chez TLS, nous pensons que la France cache en son sous-sol une ressource potentiellement énorme et largement sous-exploitée.
En effet, le concept géologique que nous ciblons (zones de failles crustales) permet selon nous, d’améliorer la circulation des fluides géothermaux et d’exploiter des eaux à des températures supérieures à 150°c à 3500m dans un environnement particulièrement perméable. C’est par ailleurs ce même concept qui est déjà exploité aux USA (Dixie Valley – 62MWe) et McGinness Hills 140 MWe (2012), en France (Rittershoffen – 25 MWth), en Allemagne (Insheim – 5 MWe) ou bien en Turquie (Gurmat Germencik – 47 MWe).
Toutefois, malgré la noble tâche qui nous incombe, de produire une électricité renouvelable sur notre territoire, nous ne pouvons agir sans l’adhésion et un soutien réel du gouvernement.

Les élections approchant à grand pas, quels seront les candidats prêts à faire bouger les choses ?
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